Taking Care

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Programme 2025

Notre équipe

Laurie

Troubles du comportement, Parentalité, Trauma, Burn-out, Fonctionnement d’équipe

Marie

Attachement, Développement de l’enfant, Parentalité, Compétences émotionnelles

Élodie

Traumas,  prendre soin de soi, attachement, fonctionnement d’équipe

Catherine

Parentalité, Périnatalité, Aide à la jeunesse, Attachement, Maltraitances, Dynamique familiale et institutionnelle, Technique  d’intervention créatives

Émilie

Petite enfance – enfance, Attachement, Trauma

 

 

 

 

Témoignages

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Qui es- tu?

Je m’appelle Suzanne Aubinet, je suis psychologue clinicienne auprès d’enfants, d’ados et de jeunes adultes, j’ai une consultation privée. Je suis aussi formatrice, je traite des questions de violence sexuelle (entre enfants en collectivité) et je suis autrice de poésie, de romans ainsi que de podcast traitant de la thématique de l’inceste et de la violence sexuelle faite aux enfants.

Quel est ton parcours professionnel ?

À la fin de mes études secondaires, au début des années 2000, je me dirige vers des études d’éducatrice spécialisée où je vais découvrir le monde de l’Aide à la Jeunesse et expérimenter le travail en institutions. Je m’intéresse de près à la clinique de l’Attachement et plus spécifiquement lorsque les enfants sont éloignés de leur milieu familial d’origine.

Ensuite, je ferai des études de psychologie. Aux cours de celles-ci, je choisirai de me spécialiser dans la maltraitance, et plus spécifiquement dans la violence sexuelle entre enfants. En effet, en stage en hôpital, je serai confrontée à une situation de violence sexuelle entre enfants, qui me marquera beaucoup.

Je développe également une « clinique mobile » au sein des internats scolaires où les enfants sont placés en partenariat avec les Service SAJ-SPJ. Je me déplace, avec ma grosse valise pleine de playmobils, au sein de ces lieux de vies et propose des suivis psychologiques pour les enfants en partenariat avec les services engagés dans ces situations.

Après une grosse dizaine d’année auprès des enfants, leurs familles et leurs institutions, je développe un contenu de formation sur les violences sexuelles entre enfants et institution, alliant théorie et pratique basées sur mes lectures et expériences de terrain.

Aujourd’hui, je forme différents profils de travailleur.euses du soin et de l’aide et me rends au sein d’équipes d’institution pour analyser les situations de violence sexuelle qui ont eu lieu. C’est une expérience extrêmement riche : chaque rencontre renforce encore pour moi l’idée qu’il est nécessaire de parler des situations de violences sexuelles et que c’est avant tout par les mots que commence le chemin de la reconnaissance et de la réparation.

J’ai une consultation privée ou je reçois des enfants, des adolescents et des jeunes adultes ainsi que des travailleurs.euses du soin et de l’aide pour des supervisions individuelles.

Pour t’engager chez Taking Care ?

Les violences sexuelles entre mineurs sont une problématique sérieuse à laquelle les équipes des institutions de l’Aide à la Jeunesse et les collectivité sont confrontées. De nombreuses agressions sexuelles sont agies et subies par les mineurs au sein de ces lieux d’accueil et de protection. Et comme nous le dit  Dorothée Dussy. « L’éducation et l’information sont les deux mamelles de la révolte ».Quoi de mieux que Taking care pour partir à la rencontre et à la découverte de ces situations avec les équipes au travers des formation pour mieux les prévenir et protéger les enfants. 

Qui es- tu?

Je suis psychologue et psychothérapeute. Je suis aussi formatrice LI-ICV, et donc heureuse de transmettre cette approche en Belgique. Par ailleurs, je suis aussi maman de deux grands enfants.

Quel est ton parcours professionnel ?

Titulaire d’une première formation d’éducatrice spécialisée, j’ai débuté mon parcours dans l’accompagnement médico-social avant de me spécialiser en psychologie sociale et du travail, orientation formation, ainsi qu’en thérapies familiales systémiques et contextuelles. J’ai accompagné des enfants polyhandicapés en tant que psychologue à Paris jusqu’en 2024.

Entre 2006-2021, je suis ’intervenue comme formatrice et superviseure dans le secteur médico-social, scolaire et au sein des CHU en France. 

Spécialisée en LI-ICV, j’ai complété ma formation en théorie de l’attachement et en psycho traumatologie.  Dans ma pratique, je mets l’accent sur l’accordage et la reconstruction d’un soi solide, permettant à chacun d’évoluer à son rythme grâce à ses propres ressources, vers un présent et un avenir plus harmonieux.

En tant que psychothérapeute en libéral, j’ai exercé à Bruxelles puis à Paris et travaille aujourd’hui principalement en téléconsultation. Formée à la méthode LI-ICV depuis 2012, je suis également formatrice en LI-ICV en Belgique depuis janvier 2025 et superviseure LI-ICV. 

Pourquoi t’engager dans le projet Taking Care ?

Lors des formations LI-ICV organisées en France, j’ai entendu parler de jeunes psychothérapeutes belges passionnées par cette approche et en pleine formation. Étant moi-même belge, plusieurs personnes me demandaient avec curiosité : « Alors, tu les as rencontrées ? Tu as été voir les Belges ? » C’était presque un mystère… Ma fille, amusée, plaisantait : « Bien sûr, maman, tu connais tous les psys de Belgique depuis 1995 et toute leur histoire ! »

Depuis longtemps, diffuser LI/ICV en Belgique, était un projet qui me tenait particulièrement à cœur et qui bénéficiait du soutien de Catherine Clément. C’est elle qui nous a mises en contact. Petit à petit, cela m’a semblé logique de les choisir comme partenaires dans ce projet. Lorsque Peggy Pace (fondatrice du programme LI-ICV) m’a nommée formatrice LI-ICV, nous avons pu concrétiser cette belle collaboration et lancer l’aventure.

Qui es- tu?

Mon portrait de manière imagée, métaphorique :

Je suis fan de contes et d’histoires. Quoi de mieux qu’un petit conte pour parler de moi et me présenter à vous avec l’histoire de l’huître…De l’huître dans ses coquilles à l’huître créant ses perles…

Il était une fois une huître enfermée dans ses coquilles, qui ne trouvait pas les mots pour se dire car elle souffrait de bégaiement et de ce qu’elle avait appelé sa « modestie intempestive ».
Par d’heureux hasards, elle devint psychologue.
Elle travailla avec des enfants psychotiques et autistes ; des enfants nés dans des coquilles qui n’avaient pas les mots pour se dire.
Ensuite, elle a travaillé avec des enfants victimes de maltraitance et d’abus ; des enfants qu’on avait emprisonnés dans des coquilles et qui n’avaient plus les mots pour se dire…
En entrant en relation, en jouant avec eux elle remarqua que les coquilles s’ouvraient, que des maux et des mots en sortaient…

C’est grâce à tous ses patients qu’elle prit confiance en ses compétences …elle en récolta toutes les pièces de son puzzle.

Pour contenir son puzzle, elle créa un cadre. Au départ, un atelier de thérapie par le jeu et la créativité.

Elle est devenue indépendante et a rangé ses coquilles au placard !

Elle fait de son mieux son travail. Elle accompagne les personnes qui lui amènent leurs grains de sable pour les transformer en perles et leur rendre leur valeur.

Elle poursuit son parcours…Elle aime transmettre ce qu’elle a appris. Elle forme et supervise d’autres professionnels et partage aussi son plaisir de danser -sans avoir peur du jugement – librement- en animant des séances de ‘Vis-Ta-danse’ (Nia). Elle propose des cycles d’entraînement à la pratique de la pleine conscience, des ateliers d’’ouverture à soi’, des formations, des conférences pratiques et ludiques.

Son espace s’est diversifié, il s’appelle L’Atelier Air-de-Bien. (www.atelierairdebien.com)

Pourquoi t’engager dans Taking Care ?

Prendre soin de soi pour prendre soin des autres est un de mes leitmotivs. Comme j’aime le répéter à mes bénéficiaires, on ne peut remplir les verres des autres si notre carafe est vide ! M’engager avec l’équipe de Taking Care et participer à leur projet coule donc de source.

Je pourrais dire que ma vie est un voyage plein de rencontres constructives : Je vais, je vis, je deviens…je reçois et je donne.

C’est grâce aux personnes que j’ai rencontrées tout au long de mon histoire que j’ai pu transformer mes propres grains de sable en perles. Depuis ma naissance, tout au long de ma vie et je l’espère jusqu’à ma mort, en continuant mon chemin, je crée et laisse émerger et grandir mes potentiels en faisant ce que j’aime… Et tout cela en prenant plaisir à transmettre tout ce que j’ai appris et que j’apprends encore !

Le projet et le cadre professionnel que Taking Care propose de relier, tricoter des liens, partager les expériences et les savoirs dans une démarche de transmission et de soutien aux professionnels psycho-médico-sociaux a tout pour me plaire !

Cette année 2025, j’emménage dans une nouvelle région : mon Atelier ‘Air-de-Bien’ va se retrouver ‘libre de se réinventer’ et de créer de nouvelles synergies collaboratives. Comme on dit : les planètes s’alignent pour commencer une nouvelle aventure…et Taking Care tombe à pic ! 

Qui es- tu?

Je suis Maïté Poncelet, psychologue clinicienne, psychothérapeute systémicienne et psychodramatiste. 

Quel est ton parcours professionnel ?

 Très tôt dans mon parcours d’étude, j’ai eu le souhait de travailler avec des adolescents en souffrance. Après divers stages et job étudiants dans le secteur d’aide à la jeunesse, j’ai commencé à travailler à l’Athanor, service de pédopsychiatrie à Saint-Martin à Dave. Cela fait maintenant 7 ans que j’y accompagne des adolescents touchés par divers problématiques de santé mentale. J’ai à cœur qu’il découvre que la parole peut les soutenir dans leur histoire tant individuelle que familiale. Au sein du service, j’anime divers tant de collectivité. Je suis sensible à la thérapie de groupe permettant de soutenir la place indispensable des pairs, encore plus à l’adolescence. J’y mets à profit ma formation en psychothérapie familiale et systémique au travers notamment d’animation sculpture familiale. Depuis très tôt, il m’a semblé évident que l’adolescent est étroitement lié à son système familiale tant dans son désir de s’en distancer que d’y appartenir. C’est dans ce sens que j’ai poursuivi le troisième cycle en thérapie familiale et systémique. À la suite de celui-ci, j’ai aussi pris en charge des entretiens de famille dans la fonction de psychologue à l’Athanor. Bien que la parole soit un outil important dans ma pratique, j’ai eu le souhait de ne pas mettre de côté le jeu et l’aspect corporel. Convaincue que notre corps est une ressource de résilience, j’ai poursuivi une formation de psychodrame. J’anime de manière hebdomadaire un groupe avec les adolescents. En parallèle de cette pratique hospitalière, j’ai des consultations privées classique et de premières lignes. J’y reçois presque exclusivement des adolescents et des familles. Depuis près d’un an, je co-anime également des groupes de marche pour adolescents en décrochage scolaire, en difficulté de lien. La complémentarité de ces deux emplois me permet de trouver un équilibre dans l’intensité « brève » d’une prise en charge en équipe et l’importance du temps donné dans les suivis thérapeutiques en privés.

Pourquoi t’engager dans Taking Care ?

L’aspect de transmission et de formation était dans mon esprit depuis un certain temps. Selon moi, chaque public cible demande une attention particulière, des outils et des théories spécifiques. Ayant cet attrait pour l’adolescence, j’ai eu à cœur de mettre en mots et en jeu mes découvertes afin que chacun puisse ensuite se les approprier et co-créer avec ces adolescents en souffrance. C’est dans cet état d’esprit que j’ai contacté taking-care. J’avais beaucoup apprécié leur mise en jeu lors d’un congrès permettant de sortir du mental et inscrire les connaissances autrement. La prise en charge des adolescents peut s’avérer éprouvante et il me semble nécessaire de soutenir les professionnels du lien qui les accompagnent.

Qui es- tu?

Je suis Valérie Deville, logopède et psychologue clinicienne pour enfants, adolescents, parents et familles. Je suis également psychothérapeute systémicienne. Je consulte en français ou en langue des signes (LSFB). Je suis également maman de trois grands enfants.

Quel est ton parcours professionnel ?

Mon premier diplôme de logopède me permet d’avoir un regard pointu sur le développement du langage et de la communication d’enfants tout-venants, mais aussi d’enfants atteints de troubles ou de handicap. Ce premier choix d’études m’a attiré car nous sommes au cœur de ce qui nous rend humain, à savoir le langage, la communication et le lien qui nous unit à notre interlocuteur. 

Après mes études, je suis devenue maman de trois enfants. Ce fut une expérience magnifique et difficile en même temps. Comme toutes les mamans, j’ai été confrontée à des doutes et des remises en question. Toutes ces expériences m’ont permis de grandir en tant que femme et que mère et ces rôles ont enrichi ma vie professionnelle, alliant mon savoir (logopédique et psychologique), mon savoir-faire et mon savoir-être. 

Lors de mon parcours professionnel, j’ai travaillé dans différentes institutions spécialisées en surdité (centre Lui et Nous, Irsa, Triangle Wallonie). J’y ai croisé de nombreux enfants présentant des difficultés multiples et leurs parents que j’ai accompagné dans leur parcours de vie. Dans mon travail, je mets un accent tout particulier sur la qualité du lien entre l’enfant et ses parents lors des interactions, base du bien-être et du bon développement d’un enfant. 

Mon rôle d’accompagnatrice en famille puis directrice dans un service d’accompagnement pour enfants/adolescents sourds (Triangle Wallonie), m’a offert une expérience d’une vingtaine d’années dans le domaine de la petite enfance, de l’adolescence, du handicap et de l’accompagnement familial. Je me suis rendue en famille, en crèche et dans les écoles afin de suivre au mieux les enfants et pouvoir faire le pont avec leur famille. Avec mon équipe, j’ai également créé des groupes de parole pour parents, de la guidance parentale, des groupes parents-enfants-fratrie de communication en langue des signes, etc.

L’expérience clinique acquise tout au long de ces années m’a amenée à vouloir entreprendre le master en psychologie. J’ai ainsi pu acquérir des bases théoriques qui sont venues solidifier mon parcours clinique dans les thématiques de l’enfance, l’adolescence, la parentalité (burn-out parental) et la famille. C’est lors de ce master en psychologie que je fais la connaissance de Laurie, co-fondatrice de Taking Care. 

Aujourd’hui, j’accompagne, en tant que psychothérapeute les personnes en individuel, en couple, en fratrie ou en famille au sein du centre Belle Idée à Waterloo. Une attention particulière est offerte aux personnes sourdes à qui je propose un accompagnement en langue des signes. 

Je démarre également un mi-temps dans un centre PMS. Je pense que ma double formation de logopède et psychologue me permettra d’être à l’écoute des enfants et des jeunes qui rencontrent des difficultés dans leur scolarité. 

Pourquoi t’engager dans Taking Care ?

Lors de mon master en psychologie, j’ai réalisé mon mémoire sur le burn-out parental avec Laurie comme promotrice. Ce fut une belle rencontre, riche au niveau théorique et humain. Par ailleurs, j’avais déjà eu le plaisir de collaborer avec Marie au niveau professionnel. 

J’apprécie tout particulièrement leur façon d’allier la théorie (données scientifiques récentes) et la clinique de façon rigoureuse et humaine. Lorsque Laurie m’a proposé de rejoindre l’équipe de Taking Care, je n’ai pas hésité un instant.

Après 25 ans d’expérience de terrain, je me réjouis de pouvoir transmettre mon expertise auprès de professionnels tant par la supervision que par la formation. 

Qui es- tu?

Je me présente, je m’appelle Sandrine Teheux. Je suis mariée et belle-maman de 2 grands enfants ! Je suis éducatrice spécialisée en accompagnement psycho-éducatif.

Quel est ton parcours professionnel ?

L’Aide à la Jeunesse est un secteur qui m’intéresse fortement pendant mes études. J’effectue mon stage à « La Frênaie », un SRG situé à Liège, qui accueille des enfants âgés entre 3 et 6 ans. L’équipe base leur pratique sur la pédagogie « Pikler-Loczy ». Son objectif est de viser une diminution de l’impact de la vie en collectivité sur les troubles de l’attachement par l’application de plusieurs principes au quotidien. L’essentiel devient alors de permettre la restauration d’un sentiment de sécurité chez un jeune enfant « abîmé ». Cette façon de faire me séduit d’emblée, cela donne du sens à ma pratique. 

Depuis 2009, j’y occupe le poste d’éducatrice spécialisée. Je prends beaucoup de plaisir à suivre de nombreuses formations en collaboration avec Pikler France. Le quotidien avec les enfants est alors rythmé, souvent éprouvant mais tellement riche ! Parallèlement, de nombreuses adaptations doivent être faites (agrandissement du bâtiment, réflexion sur les groupes de vie, évolution de notre tranche d’âge) et l’équipe s’inscrit dans une réflexion continue basée sur la remise en question et l’ouverture.

En 2014, ma directrice me propose un poste différent : l’accompagnement des visites familiales. D’abord, à temps partiel en continuant ma fonction d’éducatrice dans le groupe de vie. Ensuite, depuis 2020, à temps plein. C’est un nouveau challenge que j’accepte immédiatement. Je découvre alors un angle complètement différent de la vie de l’enfant que j’accompagne quotidiennement. Ma nouvelle fonction comprend la tenue d’entretiens avec les familiers, le soutien à la parentalité à la suite d’un parcours de vie souvent chaotique, le développement d’une relation de confiance avec l’enfant pour lui permettre de vivre au mieux ce temps de rencontre, mais également avec le parent afin de permettre la mise au travail. L’objectif étant l’élaboration d’étapes visant la (re)construction d’un lien sécure entre l’enfant et son parent. C’est aussi respecter le rythme de la dyade, le temps dont a besoin la famille pour retrouver cette base sécure.

Je trouve énormément de plaisir dans cette nouvelle fonction. Ma sensibilité, mon sens du contact, ma capacité d’écoute et d’observation sont alors mis au service de la famille. C’est rejoindre l’intimité, parfois l’intimité du chaos, pour soutenir une relation meilleure à l’avenir. Pour cela aussi, je m’inscris dans une dynamique de formation continue afin de m’outiller et de nourrir ma pratique (visites encadrées, approche systémique, outils ludiques d’entretiens, etc.). 

En septembre 2023, je décide de commencer un Master en Sciences de l’Éducation  à l’Université Catholique de Louvain-La-Neuve. Cette envie existe en moi depuis plusieurs années, j’ai envie d’enrichir mon expérience et de nourrir ma réflexion. J’ai donc décidé de me lancer ! J’aime mon travail à la Frênaie, mais le contact permanent avec un public en souffrance peut être rude. Ainsi, j’ouvre le champ des possibles vers d’autres fonctions pour la suite de ma carrière.

Pourquoi t’engager dans Taking Care ?

J’ai rencontré Laurie Loop lors d’une supervision d’équipe et d’une formation sur le trauma. Ces moments ont été riches d’échanges, d’apprentissages et d’une grande qualité. Lorsque Laurie m’a proposé de réfléchir à l’élaboration d’une formation, j’ai été très touchée par cette marque de confiance. La possibilité de partager mon expérience et d’aller à la rencontre d’autres personnes du secteur est pour moi une grande chance. C’est avec une belle motivation que j’ai accepté sa proposition et que je me réjouis de vous rencontrer !

Qui es-tu ?

Je suis Emilie Vaessen, psychologue clinicienne, mariée et maman de 2 jeunes enfants de 6 et 4 ans.

Quel est ton parcours professionnel ?

Après avoir terminé mes études de psychologie à l’UCL en 2010, je fais mes premiers pas dans le secteur de l’aide à la jeunesse en tant qu’éducatrice (hébergement et domicile des bénéficiaires). Cette expérience me permet une première approche d’un public (enfants, ados et famille) souvent précarisé, fragilisé ou même traumatisés par diverses expériences adverses. D’autres expériences m’emmènent dans le milieu du handicap, de l’enseignement secondaire ou encore des ressources humaines. Mais c’est finalement en 2014 que je renoue avec le secteur qui met tient à cœur, l’aide à la jeunesse, en intégrant l’équipe de la Frênaie (SRG – Liège) en tant que psychologue.

Je travaille depuis bientôt 10 ans dans cette institution qui accueille des enfants de 3 à 9 ans. C’est dans ce cadre que j’ai l’occasion de suivre diverses formations, notamment une formation de deux ans à Paris autour de l’approche piklérienne qui nourrit nos réflexions autour des notions de besoin, de sécurité, de la collectivité. Ensuite, mon intérêt grandissant pour la question du trauma, j’ai l’occasion me former à cette problématique avec Laurie Loop. Cette nouvelle lecture des enfants donne encore plus de sens à mon métier de psychologue et à l’importance de réfléchir en terme de sécurité le quotidien de ceux-ci.

En 2023, je m’installe comme indépendante complémentaire en cabinet où je reçois des enfants, des adolescents et des adultes. Bien que ma porte soit ouvertes à tout type de difficultés, je sens mon intérêt pour la question du trauma et de l’attachement bouillonner. J’ai donc entamé en novembre 2023 la formation en ICV (intégration du cycle de vie – Lifespan Integration).

 

Pourquoi t’engager dans le projet Taking Care ?

 

Suite à plusieurs rencontres avec Laurie, l’envie de pouvoir collaborer avec Taking Care à germer. Travailler avec eux c’est pouvoir se mettre au service des gens pour former, partager, échanger autour de thématiques communes qui nous animent. C’est aussi pouvoir faire partie d’une aventure où la bienveillance, le respect, la soutien, l’envie d’apprendre et évoluer continuellement sont au cœur du travail.