Supervisions

Supervisions

Philosophie des supervisions chez Taking Care

S’offrir l’opportunité d’aller en supervision, c’est s’octroyer un temps d’arrêt pour prendre du recul vis-à-vis d’une situation, d’un projet, d’une thématique centrale dans notre travail ou bien encore réfléchir à son propre fonctionnement. La supervision n’a pas pour seul objectif de sortir d’une difficulté. Elle vise aussi à favoriser la réflexion, l’échange grâce à l’apport d’outils concrets et d’un regard extérieur, tout cela dans un cadre sécurisant. 

Taking Care conçoit les supervisions comme des outils de travail essentiels au bien-être des travailleurs aussi qu’à la qualité de leurs interventions. Elles ont pour objectif d’augmenter les ressources des intervenants, individuellement ou collectivement, pour mieux faire face à leur réalité professionnelle. Ces séances permettent de consacrer du temps à un enrichissement théorique et/ou pratique dans le cadre d’un processus de développement professionnel. 

3 types de supervision

Taking Care vous propose des supervisions individuelles, en duo ou en groupe en fonction de vos besoins. Ces supervisions peuvent être de trois types : 

Les supervisions cliniques ciblent:

  • L’accompagnement d’un cas clinique. Par exemple : un enfant ou une famille vous met en difficulté, vous questionne, suscite des inquiétudes ou bien encore vous vous sentez dans une impasse avec cet enfant…
  • L’approfondissement d’un thème : vous avez envie d’aborder des situations cliniques qui touchent à un thème commun. Par exemple, vous avez envie d’analyser plusieurs cas au travers du concept d’attachement chez l’enfant.
  • Le développement d’une méthodologie. Par exemple, vous souhaitez questionner la prise en charge des parents dans vos accompagnements. Vous avez envie de construire une nouvelle manière de faire qui se généraliserait à la majorité des parents avec lesquels vous interagissez. Vous avez envie d’augmenter la cohérence de vos pratiques professionnelles. 
  • La prise en charge d’un intervenant suite à des difficultés ou des questionnements en lien avec sa fonction professionnelle. Par exemple, vous vous sentez à risque de burn-out et vous avez envie d’être accompagné face à cela ou vous vous demandez comment mieux gérer vos émotions dans votre cadre de travail. 

Les supervisions formatives

Les supervisions formatives comprennent une partie théorique et une partie pratique. Pour commencer, le professionnel reprend des éléments théoriques sur une thématique en particulier. Ensuite, ces éléments sont interrogés au regard de cas cliniques concrets partant de la pratique de la personne assistant à la supervision. Par exemple, vous souhaitez d’abord en apprendre davantage sur les signaux de détresse des bébés en situation de danger avant d’appliquer ces repères à des enfants que vous accompagnez. Autre exemple, vous avez envie de vous former à l’utilisation d’un outil d’intervention comme le vidéo feedback pour ensuite réfléchir aux parents pour lesquels cela aurait du sens de proposer ce type d’outil. Une autre séance pourrait ensuite vous permettre de recevoir un feedback sur les cas cliniques où vous l’avez appliqué.

Les supervisions « accompagnement de projet »

Les supervisions « accompagnement de projet » visent la mise en place d’un challenge professionnel. La supervision comprend alors tant la conceptualisation du projet que l’aide à la réalisation concrète. Les intervenantes de Taking Care ont par exemple déjà participé à des projets tels que: 

    • la création d’un groupe pour parents épuisés
    • l’accompagnement d’intervenants dans la création et l’animation de groupes d’enfants victimes de séparations conjugales conflictuelles
    • la création d’un groupe visant le soutien à la parentalité 
    • l’accompagnement d’une équipe éducative dans le cadre d’un projet de recherche-action visant à évaluer  le bien-être des enfants accueillis dans les maisons d’accueil

Modalités

Toutes les demandes de supervision débutent par une analyse de la demande. Ceci permet de fixer un cadre de travail et de vérifier l’adéquation du service Taking Care pour répondre à vos besoins. L’analyse de la demande permet également de fixer la fréquence et la durée des supervisions. 

Les supervisions peuvent avoir lieu in situ ou aux cabinets des intervenants de Taking Care (Welkenraedt, Blegny, Bruxelles). Toutes nos supervisions sont possibles en présentiel ou en virtuel (soit pour des raisons sanitaires, soit pour limiter les déplacements par exemple). 

Tarifs

SOLO

76 L'heure
  •  

DUO

100 L'heure
  •  

Groupe (à partir de 3)

125 L'heure
  •  

Si le superviseur se déplace, des frais de déplacement s’ajoutent aux tarifs présentés ci-dessus.

 

Intervenants

Si le groupe dépasse 12 participants, les superviseurs de Taking Care viennent obligatoirement à deux. 

Informations & inscriptions

Si vous souhaitez vous inscrire ou demander des informations complémentaires, remplissez notre formulaire en ligne. Nous vous répondrons dans les plus brefs délais.
Inscriptions ouvertes

Qui es- tu?

Je suis Maïté Poncelet, psychologue clinicienne, psychothérapeute systémicienne et psychodramatiste. 

Quel est ton parcours professionnel ?

 Très tôt dans mon parcours d’étude, j’ai eu le souhait de travailler avec des adolescents en souffrance. Après divers stages et job étudiants dans le secteur d’aide à la jeunesse, j’ai commencé à travailler à l’Athanor, service de pédopsychiatrie à Saint-Martin à Dave. Cela fait maintenant 7 ans que j’y accompagne des adolescents touchés par divers problématiques de santé mentale. J’ai à cœur qu’il découvre que la parole peut les soutenir dans leur histoire tant individuelle que familiale. Au sein du service, j’anime divers tant de collectivité. Je suis sensible à la thérapie de groupe permettant de soutenir la place indispensable des pairs, encore plus à l’adolescence. J’y mets à profit ma formation en psychothérapie familiale et systémique au travers notamment d’animation sculpture familiale. Depuis très tôt, il m’a semblé évident que l’adolescent est étroitement lié à son système familiale tant dans son désir de s’en distancer que d’y appartenir. C’est dans ce sens que j’ai poursuivi le troisième cycle en thérapie familiale et systémique. À la suite de celui-ci, j’ai aussi pris en charge des entretiens de famille dans la fonction de psychologue à l’Athanor. Bien que la parole soit un outil important dans ma pratique, j’ai eu le souhait de ne pas mettre de côté le jeu et l’aspect corporel. Convaincue que notre corps est une ressource de résilience, j’ai poursuivi une formation de psychodrame. J’anime de manière hebdomadaire un groupe avec les adolescents. En parallèle de cette pratique hospitalière, j’ai des consultations privées classique et de premières lignes. J’y reçois presque exclusivement des adolescents et des familles. Depuis près d’un an, je co-anime également des groupes de marche pour adolescents en décrochage scolaire, en difficulté de lien. La complémentarité de ces deux emplois me permet de trouver un équilibre dans l’intensité « brève » d’une prise en charge en équipe et l’importance du temps donné dans les suivis thérapeutiques en privés.

Pourquoi t’engager dans Taking Care ?

L’aspect de transmission et de formation était dans mon esprit depuis un certain temps. Selon moi, chaque public cible demande une attention particulière, des outils et des théories spécifiques. Ayant cet attrait pour l’adolescence, j’ai eu à cœur de mettre en mots et en jeu mes découvertes afin que chacun puisse ensuite se les approprier et co-créer avec ces adolescents en souffrance. C’est dans cet état d’esprit que j’ai contacté taking-care. J’avais beaucoup apprécié leur mise en jeu lors d’un congrès permettant de sortir du mental et inscrire les connaissances autrement. La prise en charge des adolescents peut s’avérer éprouvante et il me semble nécessaire de soutenir les professionnels du lien qui les accompagnent.

Qui es- tu?

Je suis Valérie Deville, logopède et psychologue clinicienne pour enfants, adolescents, parents et familles. Je suis également psychothérapeute systémicienne. Je consulte en français ou en langue des signes (LSFB). Je suis également maman de trois grands enfants.

Quel est ton parcours professionnel ?

Mon premier diplôme de logopède me permet d’avoir un regard pointu sur le développement du langage et de la communication d’enfants tout-venants, mais aussi d’enfants atteints de troubles ou de handicap. Ce premier choix d’études m’a attiré car nous sommes au cœur de ce qui nous rend humain, à savoir le langage, la communication et le lien qui nous unit à notre interlocuteur. 

Après mes études, je suis devenue maman de trois enfants. Ce fut une expérience magnifique et difficile en même temps. Comme toutes les mamans, j’ai été confrontée à des doutes et des remises en question. Toutes ces expériences m’ont permis de grandir en tant que femme et que mère et ces rôles ont enrichi ma vie professionnelle, alliant mon savoir (logopédique et psychologique), mon savoir-faire et mon savoir-être. 

Lors de mon parcours professionnel, j’ai travaillé dans différentes institutions spécialisées en surdité (centre Lui et Nous, Irsa, Triangle Wallonie). J’y ai croisé de nombreux enfants présentant des difficultés multiples et leurs parents que j’ai accompagné dans leur parcours de vie. Dans mon travail, je mets un accent tout particulier sur la qualité du lien entre l’enfant et ses parents lors des interactions, base du bien-être et du bon développement d’un enfant. 

Mon rôle d’accompagnatrice en famille puis directrice dans un service d’accompagnement pour enfants/adolescents sourds (Triangle Wallonie), m’a offert une expérience d’une vingtaine d’années dans le domaine de la petite enfance, de l’adolescence, du handicap et de l’accompagnement familial. Je me suis rendue en famille, en crèche et dans les écoles afin de suivre au mieux les enfants et pouvoir faire le pont avec leur famille. Avec mon équipe, j’ai également créé des groupes de parole pour parents, de la guidance parentale, des groupes parents-enfants-fratrie de communication en langue des signes, etc.

L’expérience clinique acquise tout au long de ces années m’a amenée à vouloir entreprendre le master en psychologie. J’ai ainsi pu acquérir des bases théoriques qui sont venues solidifier mon parcours clinique dans les thématiques de l’enfance, l’adolescence, la parentalité (burn-out parental) et la famille. C’est lors de ce master en psychologie que je fais la connaissance de Laurie, co-fondatrice de Taking Care. 

Aujourd’hui, j’accompagne, en tant que psychothérapeute les personnes en individuel, en couple, en fratrie ou en famille au sein du centre Belle Idée à Waterloo. Une attention particulière est offerte aux personnes sourdes à qui je propose un accompagnement en langue des signes. 

Je démarre également un mi-temps dans un centre PMS. Je pense que ma double formation de logopède et psychologue me permettra d’être à l’écoute des enfants et des jeunes qui rencontrent des difficultés dans leur scolarité. 

Pourquoi t’engager dans Taking Care ?

Lors de mon master en psychologie, j’ai réalisé mon mémoire sur le burn-out parental avec Laurie comme promotrice. Ce fut une belle rencontre, riche au niveau théorique et humain. Par ailleurs, j’avais déjà eu le plaisir de collaborer avec Marie au niveau professionnel. 

J’apprécie tout particulièrement leur façon d’allier la théorie (données scientifiques récentes) et la clinique de façon rigoureuse et humaine. Lorsque Laurie m’a proposé de rejoindre l’équipe de Taking Care, je n’ai pas hésité un instant.

Après 25 ans d’expérience de terrain, je me réjouis de pouvoir transmettre mon expertise auprès de professionnels tant par la supervision que par la formation. 

Qui es- tu?

Je me présente, je m’appelle Sandrine Teheux. Je suis mariée et belle-maman de 2 grands enfants ! Je suis éducatrice spécialisée en accompagnement psycho-éducatif.

Quel est ton parcours professionnel ?

L’Aide à la Jeunesse est un secteur qui m’intéresse fortement pendant mes études. J’effectue mon stage à « La Frênaie », un SRG situé à Liège, qui accueille des enfants âgés entre 3 et 6 ans. L’équipe base leur pratique sur la pédagogie « Pikler-Loczy ». Son objectif est de viser une diminution de l’impact de la vie en collectivité sur les troubles de l’attachement par l’application de plusieurs principes au quotidien. L’essentiel devient alors de permettre la restauration d’un sentiment de sécurité chez un jeune enfant « abîmé ». Cette façon de faire me séduit d’emblée, cela donne du sens à ma pratique. 

Depuis 2009, j’y occupe le poste d’éducatrice spécialisée. Je prends beaucoup de plaisir à suivre de nombreuses formations en collaboration avec Pikler France. Le quotidien avec les enfants est alors rythmé, souvent éprouvant mais tellement riche ! Parallèlement, de nombreuses adaptations doivent être faites (agrandissement du bâtiment, réflexion sur les groupes de vie, évolution de notre tranche d’âge) et l’équipe s’inscrit dans une réflexion continue basée sur la remise en question et l’ouverture.

En 2014, ma directrice me propose un poste différent : l’accompagnement des visites familiales. D’abord, à temps partiel en continuant ma fonction d’éducatrice dans le groupe de vie. Ensuite, depuis 2020, à temps plein. C’est un nouveau challenge que j’accepte immédiatement. Je découvre alors un angle complètement différent de la vie de l’enfant que j’accompagne quotidiennement. Ma nouvelle fonction comprend la tenue d’entretiens avec les familiers, le soutien à la parentalité à la suite d’un parcours de vie souvent chaotique, le développement d’une relation de confiance avec l’enfant pour lui permettre de vivre au mieux ce temps de rencontre, mais également avec le parent afin de permettre la mise au travail. L’objectif étant l’élaboration d’étapes visant la (re)construction d’un lien sécure entre l’enfant et son parent. C’est aussi respecter le rythme de la dyade, le temps dont a besoin la famille pour retrouver cette base sécure.

Je trouve énormément de plaisir dans cette nouvelle fonction. Ma sensibilité, mon sens du contact, ma capacité d’écoute et d’observation sont alors mis au service de la famille. C’est rejoindre l’intimité, parfois l’intimité du chaos, pour soutenir une relation meilleure à l’avenir. Pour cela aussi, je m’inscris dans une dynamique de formation continue afin de m’outiller et de nourrir ma pratique (visites encadrées, approche systémique, outils ludiques d’entretiens, etc.). 

En septembre 2023, je décide de commencer un Master en Sciences de l’Éducation  à l’Université Catholique de Louvain-La-Neuve. Cette envie existe en moi depuis plusieurs années, j’ai envie d’enrichir mon expérience et de nourrir ma réflexion. J’ai donc décidé de me lancer ! J’aime mon travail à la Frênaie, mais le contact permanent avec un public en souffrance peut être rude. Ainsi, j’ouvre le champ des possibles vers d’autres fonctions pour la suite de ma carrière.

Pourquoi t’engager dans Taking Care ?

J’ai rencontré Laurie Loop lors d’une supervision d’équipe et d’une formation sur le trauma. Ces moments ont été riches d’échanges, d’apprentissages et d’une grande qualité. Lorsque Laurie m’a proposé de réfléchir à l’élaboration d’une formation, j’ai été très touchée par cette marque de confiance. La possibilité de partager mon expérience et d’aller à la rencontre d’autres personnes du secteur est pour moi une grande chance. C’est avec une belle motivation que j’ai accepté sa proposition et que je me réjouis de vous rencontrer !

Qui es-tu ?

Je suis Emilie Vaessen, psychologue clinicienne, mariée et maman de 2 jeunes enfants de 6 et 4 ans.

Quel est ton parcours professionnel ?

Après avoir terminé mes études de psychologie à l’UCL en 2010, je fais mes premiers pas dans le secteur de l’aide à la jeunesse en tant qu’éducatrice (hébergement et domicile des bénéficiaires). Cette expérience me permet une première approche d’un public (enfants, ados et famille) souvent précarisé, fragilisé ou même traumatisés par diverses expériences adverses. D’autres expériences m’emmènent dans le milieu du handicap, de l’enseignement secondaire ou encore des ressources humaines. Mais c’est finalement en 2014 que je renoue avec le secteur qui met tient à cœur, l’aide à la jeunesse, en intégrant l’équipe de la Frênaie (SRG – Liège) en tant que psychologue.

Je travaille depuis bientôt 10 ans dans cette institution qui accueille des enfants de 3 à 9 ans. C’est dans ce cadre que j’ai l’occasion de suivre diverses formations, notamment une formation de deux ans à Paris autour de l’approche piklérienne qui nourrit nos réflexions autour des notions de besoin, de sécurité, de la collectivité. Ensuite, mon intérêt grandissant pour la question du trauma, j’ai l’occasion me former à cette problématique avec Laurie Loop. Cette nouvelle lecture des enfants donne encore plus de sens à mon métier de psychologue et à l’importance de réfléchir en terme de sécurité le quotidien de ceux-ci.

En 2023, je m’installe comme indépendante complémentaire en cabinet où je reçois des enfants, des adolescents et des adultes. Bien que ma porte soit ouvertes à tout type de difficultés, je sens mon intérêt pour la question du trauma et de l’attachement bouillonner. J’ai donc entamé en novembre 2023 la formation en ICV (intégration du cycle de vie – Lifespan Integration).

 

Pourquoi t’engager dans le projet Taking Care ?

 

Suite à plusieurs rencontres avec Laurie, l’envie de pouvoir collaborer avec Taking Care à germer. Travailler avec eux c’est pouvoir se mettre au service des gens pour former, partager, échanger autour de thématiques communes qui nous animent. C’est aussi pouvoir faire partie d’une aventure où la bienveillance, le respect, la soutien, l’envie d’apprendre et évoluer continuellement sont au cœur du travail.