Nos Partenaires

Nos Partenaires

Formations en ligne et conférences par Isabelle Roskam et Moira Mikolajczak
Centre PEPS-E : Psychothérapie et pratiques spécialisées – Emotions
Site privé de Marie Stiévenart (formatrice et superviseure de l’équipe)
CPS Parentalité – Consultations Psychologiques spécialisées en parentalité (UCL)
Accompagnement d’individus et d’équipe autour de l’intelligence émotionnelle

Informations & inscriptions

Si vous souhaitez vous inscrire ou demander des informations complémentaires, remplissez notre formulaire en ligne. Nous vous répondrons dans les plus brefs délais.
Inscriptions ouvertes

Qui es-tu ?

Je suis Alicia Goodman, psychologue clinicienne et formatrice. Je suis également co-fondatrice du centre O coeur de la Vie.

Quel est ton parcours professionnel ?

Je suis passionnée par l’univers des bébés, de la parentalité et des émotions depuis toujours.

J’ai co-créer un centre holistique pluridisciplinaire en périnatalité et parentalité (O cœur de la Vie) en 2021 dans lequel j’exerce en tant que psychologue clinicienne et formatrice.

Dans mon parcours professionnel, je me suis notamment formée en psychologie de l’attachement afin d’intégrer une vraie pensée attachement informée dans ma pratique clinique, ainsi qu’en thérapie sensorimotrice du trauma (traumas d’attachement et travail sur l’enfant intérieur et les stratégies de survie associées).

J’ai également suivi de nombreuses formations pour mieux comprendre l’univers des bébés et de leurs parents (détresse psychique des tous petits, développement psychomoteur, pleurs, sommeils, émotions, difficultés de comportement, difficultés parentales, pleine conscience, etc.).

Mon expérience prend également appui sur un travail de plusieurs année en psychiatrie périnatale : clinique autour du lien parent-enfant et du burnout parental.

A l’heure actuelle, je propose notamment des consultations individuelles adulte (burn-out, transitions de vie, parentalité, attachement, enfant intérieur), des groupes de paroles (burnout parental, couple parental, parentalité et émotions) et des ateliers autour du lien parent-enfant. Je propose également différentes formations à destinations des professionnels qui souhaitent se spécialiser en périnatalité et parentalité.

Pourquoi t’engager dans Taking Care ?

J’ai eu la chance de rencontrer Laurie dans le cadre du CPS Parentalité autour des groupes de parent et des formations que nous avons données sur le burnout parental. J’ai également eu l’opportunité de suivre certaines de ses formations. J’ai tout de suite apprécié sa posture clinique et de formatrice. J’ai donc rapidement accepté lorsque Laurie m’a proposé de venir donner des formations autour de la détresse psychique des tous petits et des interventions autour du lien parent-enfant chez Taking Care.

En effet, je pense que l’intervention précoce en périnatalité est un véritable enjeux de santé public et je suis ravie de pouvoir contribuer à transmettre ces connaissances aux intervenants de la petite enfance au sein d’une équipe qui porte de si belles valeurs.

Compétences : Parentalité – Burn-out – Compétences émotionnelles – Thérapie sensorimotrice – Attachement – Enfant intérieur 

Qui es- tu?

Je suis licenciée en sciences de l’éducation, thérapeute familiale et assistante sociale. Je suis maman de trois enfants et grand-mère de 6 petits-enfants. Je serai bientôt pensionnée tout en voulant continuer à travailler comme indépendante ce que je fais déjà depuis 17 ans.

Quel est ton parcours professionnel ?

J’ai tout d’abord travaillé une dizaine d’année comme assistante sociale dans différentes écoles de quartiers défavorisés. C’est dans ce milieu que j’ai mis à profit mon expérience d’élève turbulente et scolaire pour travailler avec les professeurs et les élèves autour de projets collectifs soutenant les diversités tant culturelle que d’apprentissage et de comportement. J’y ai découvert, la dimension du travail avec les adultes ayant peu de connaissances et de moyens pour prendre en charge des situations notamment de l’aide à la jeunesse. En orientant mon parcours vers une équipe SOS-enfants pendant 9 ans, j’ai acquis beaucoup de connaissances théorique et pratique sur les troubles de l’attachement, la maltraitance, les relations dans une équipe et bien entendu les dynamiques familiales. C’est ainsi que j’ai suivi une formation longue en thérapie familiale et étude des systèmes humains. Ensuite, j’ai travaillé longtemps dans une équipe de pédopsychiatrie qui accueillait de jeunes enfants ayant des traits autistiques et ou des difficultés relationnelles. Mon travail de soutien visait principalement les enfants et leurs parents ainsi que le réseau. Cette expérience m’a ancrée comme thérapeute familiale et a suscité mon intérêt pour entamer une licence en sciences de l’éducation afin de confirmer mon attention pour le soutien des équipes de terrain. Il y a donc environ 17 ans que je pratique la supervision et que je donne des formations dans le but de soutenir les équipes et créer un climat de compréhension des phénomènes qui les traversent quand elles prennent en charge des usagers enfants et ou adultes en difficulté. Une partie de ces années, j’ai été salariée à Atouts, centre de formation de l’aide à la jeunesse tout en continuant à explorer comme indépendante, d’autres activités du champ social au sens large ; psychiatrie, CPAS, hôpitaux, Aviq, …

Pourquoi t’engager dans Taking Care ?

Sur le terrain des conférences, de la supervision et des formations, j’ai eu l’occasion pendant quelques années de travailler tant avec Laurie qu’Elodie et un peu Marie. Je confirme donc mon envie de continuer ce parcours commun qui était déjà très intéressant, convivial, complémentaire, amusant, respectueux et aussi axé sur le bien-être et le soutien des professionnels de terrain auxquels je tiens particulièrement.

Qui es-tu ?

Je suis Emilie Vaessen, psychologue clinicienne, mariée et maman de 2 jeunes enfants de 6 et 4 ans.

Quel est ton parcours professionnel ?

Après avoir terminé mes études de psychologie à l’UCL en 2010, je fais mes premiers pas dans le secteur de l’aide à la jeunesse en tant qu’éducatrice (hébergement et domicile des bénéficiaires). Cette expérience me permet une première approche d’un public (enfants, ados et famille) souvent précarisé, fragilisé ou même traumatisés par diverses expériences adverses. D’autres expériences m’emmènent dans le milieu du handicap, de l’enseignement secondaire ou encore des ressources humaines. Mais c’est finalement en 2014 que je renoue avec le secteur qui met tient à cœur, l’aide à la jeunesse, en intégrant l’équipe de la Frênaie (SRG – Liège) en tant que psychologue.

Je travaille depuis bientôt 10 ans dans cette institution qui accueille des enfants de 3 à 9 ans. C’est dans ce cadre que j’ai l’occasion de suivre diverses formations, notamment une formation de deux ans à Paris autour de l’approche piklérienne qui nourrit nos réflexions autour des notions de besoin, de sécurité, de la collectivité. Ensuite, mon intérêt grandissant pour la question du trauma, j’ai l’occasion me former à cette problématique avec Laurie Loop. Cette nouvelle lecture des enfants donne encore plus de sens à mon métier de psychologue et à l’importance de réfléchir en terme de sécurité le quotidien de ceux-ci.

En 2023, je m’installe comme indépendante complémentaire en cabinet où je reçois des enfants, des adolescents et des adultes. Bien que ma porte soit ouvertes à tout type de difficultés, je sens mon intérêt pour la question du trauma et de l’attachement bouillonner. J’ai donc entamé en novembre 2023 la formation en ICV (intégration du cycle de vie – Lifespan Integration).

 

Pourquoi t’engager dans le projet Taking Care ?

 

Suite à plusieurs rencontres avec Laurie, l’envie de pouvoir collaborer avec Taking Care à germer. Travailler avec eux c’est pouvoir se mettre au service des gens pour former, partager, échanger autour de thématiques communes qui nous animent. C’est aussi pouvoir faire partie d’une aventure où la bienveillance, le respect, la soutien, l’envie d’apprendre et évoluer continuellement sont au cœur du travail.

Qui es-tu ?

Je suis Gaëtan Hanen.

Quel est ton parcours professionnel ?

  • Consultant Senior en stratégies et en transformations organisationnelles, Entrepreneur et Coach
  • Plus de 15 ans d’expérience dans l’accompagnement stratégique et organisationnel
  • Master en Sciences du Travail

 

Principales compétences:

  • Stratégies et transformations organisationnelles
  • Modèles économiques durables (EFC, Circulaires…)
  • Intelligence émotionnelle
  • Fonctionnements humains et comportementaux
    Intelligence collective

 

J’aime co-constuire des solutions innovantes et efficaces au service du développement humain et organisationnel.
L’écoute active des réalités vécues et des problématiques rencontrées sont sources de connexions et d’inspirations.
Apporter un regard « méta », une vision globale, mettre en perspective les réalités, baliser les enjeux, partager des repères avec pédagogie et transparence sont des caractéristiques clés de mes accompagnements.
Accompagner des chemins individuels, des dynamiques de groupes, des ambitions organisationnelles et des enjeux sociétaux sont autant de sources de motivations pour moi, d’autant plus s’il s’agit de les combiner.

Pourquoi t’engager dans le projet Taking-care ?

Depuis le début, le projet Taking-care a une signification particulière pour moi. En proposant des solutions innovantes et efficaces pour l’accompagnement humain, Taking-care correspond pleinement au cœur de mes motivations professionnelles.

Taking-care répond avant tout à un enjeu clé en matière d’accompagnement en mettant en œuvre des solutions et des pratiques favorisant le bien-être, la santé mentale et la qualité des soins des intervenants. Les bénéfices sont directs pour l’intervenant, évidemment, mais également pour les bénéficiaires des soins dispensés par l’intervenant. C’est tellement fondamental et évident !

Je suis très heureux de soutenir la mise en œuvre et l’évolution de Taking-care en accompagnant la dynamique de cette belle équipe, combinant motivations et compétences pour concrétiser adéquatement cette mission au quotidien.

Je suis convaincu qu’en investissant de manière plus importante dans le bien-être de ceux qui fournissent des soins essentiels, les institutions et les organismes publics de santé favoriseraient une culture de compassion et de durabilité, créant ainsi des conditions optimales pour des services de qualité. Le meilleur est, dès lors, encore à venir !

 

Qui es-tu ?

Je me présente, je m’appelle Magali Ramlot, je suis psychologue clinicienne spécialisée en périnatalité et parentalité.

Quel est ton parcours professionnel ?

J’ai une longue expérience en psychiatrie périnatale. J’y ai pu rencontrer et accompagner des parents qui présentaient des difficultés parentales et des bébés en retrait relationnel ou avec des difficultés d’interactions.

Dans mon parcours professionnel, j’ai été frappée par la répétition transgénérationnelle des fragilités psychiques mais aussi par leur impact dans la sensibilité parentale. Dans un souci de prévention et d’intervenir le plus précocement possible, je me suis doucement rapprochée au temps périnatal et de réfléchir autour d’un accompagnement des parents fragilisés qui ne se sentaient pas au rendez-vous de leur parentalité mais aussi dans la rencontre avec leur bébé.

Je me suis formée aux théories de l’attachement, au CARE-Index et aussi au VIPP. Ces théories et outils m’accompagnent au quotidien dans ma pratique clinique pour comprendre les difficultés parentales mais aussi pour accompagner les dyades  parent-bébé dans ce qu’elles vivent, traversent.

Dans un souci majeur de comprendre le bébé, je me suis formée à divers outils me permettant d’affiner mon observation du tout petit grâce notamment à l’ADBB, le CARE-Index et à la Brazelton. Ces outils m’aident à décoder les signaux d’engagement et de désengagements, le langage du tout-petit. Je suis en formation actuellement à Paris dans le cadre d’un DU sur le développement précoce et la psychopathologie périnatale afin de poursuivre ma compréhension des bébés.

Je travaille actuellement dans les équipes mobiles en santé mentale pour les 0-23 ans sur Namur où j’exerce une pratique clinique en périnatalité en réalisant des visites à domicile dans lesquelles j’accompagne des parents avec leur bébé qui rencontrent des difficultés à être en lien.

J’ai également une consultation privée en tant que psychologue conventionnée spécialisée en périnatalité. J’y rencontre des parents dans des difficultés anténatales ou du post partum mais aussi dans le lien avec leur bébé. Je propose des consultations individuelles, de couple (parental) mais aussi des groupes de paroles autour de l’épuisement parental et de la co-parentalité.

Pourquoi t’engager dans le projet Taking Care ?

Ma collaboration avec Taking Care est une très belle opportunité pour moi de transmettre mon savoir, mon expérience clinique autour de l’observation du bébés de ce qu’il peut nous dire de lui, de son environnement.

Marie Noëlle de Theux    psychologue clinicienne, formatrice, superviseuse

Qui es-tu ?

Je suis Marie Noëlle de Theux, orthopédagogue et psychologue clinicienne. Je suis maman adoptive de deux garçons, aujourd’hui jeunes adultes. 

Quel est ton parcours professionnel ?

J’ai débuté mon parcours professionnel comme conseillère en pédagogie universitaire auprès d’enseignants en médecine et chez les ingénieurs, à l’UCL. Proposer une pédagogie active dans les auditoires était à l’époque une révolution. Cela a nécessité pour la jeune professionnelle que j’étais de développer audace et aisance face à des publics variés, ainsi que de la rigueur dans l’argumentation.  Ces compétences m’ont été utiles tout au long de mon parcours.

Mon regard sur le monde a profondément changé lorsque je suis devenue maman adoptive : je découvrais alors les défis de la parentalité et surtout dans le cadre du trauma précoce. La première conférence de Johanne Lemieux en Belgique, en juillet 2004, transforme toute ma vie. Avec quel soulagement, j’entend pour la première fois une approche qui corresponde vraiment à ce que nous vivons avec notre enfant, traumatisé précoce. Mon mari et moi-même achetons le petit polycopié vendu à la sortie de la conférence et nous appliquons à la lettre ces recommandations. Par la suite, nous participons au parcours de soutien à la parentalité adoptive « Parents Capitaine » organisé par l’ASBL « L’Envol-adoption », qui était à l’initive de l’invitation de Johanne Lemieux.

Après quelques années, forte des échanges avec d’autres familles adoptives, je désire créer un groupe de parole pour parents adoptifs dans ma région. Informées de ce projet,  Annie Delplancq, co-fondatrice et Françoise Hallet, coordinatrice de « Lenvol-Adoption » m’encouragent à me former. Je réalise un DU en attachement à l’Université Paris VII en 2010.

Cette formation me montre le potentiel formidable de la théorie de l’attachement : elle donne des clés de compréhension aux parents et professionnels qui souhaitent donner de solides racines aux enfants dont ils ont la responsabilité. Je me forge la conviction que, pour s’épanouir et développer des ressources d’adaptation tellement nécessaires en ces temps, nos enfants doivent tout d’abord développer un ancrage solides qui leur donne une bonne et juste estime de soi, une confiance en l’autre, un regard positif sur le monde qui l’entoure, une capacité à gérer ses émotions, un sentiment d’appartenance qui le différencie (à une famille, à un groupe, …). Toutefois, les embûches et les aléas de la vie amènent certains à développer des schémas trop couteux en énergie ou inadéquats. Potentialiser nos ressources, revenir à ce qui permet à la personne de vivre et non survivre, donne l’occasion de développer à nouveau un chemin constructif. Une lecture de ces schémas avec les repères de la théorie de l’attachement et une prise en compte des recherches récentes à propos des psychotruamatismes nous guident en ce sens.

Ces découvertes et convictions sonnent l’heure d’une transition professionnelle radicale ! C’est pourquoi je réalise le master en psychologie à l’UCL.  en 2011. Je fais la rencontre de Marie, qui est mon promoteur de mémoire. Je complète ma formation par un certificat en psychotraumatologie au BIP en 2015 et une spécialisation comme intervenant en thérapie familiale systémique en 2020 à l’IPFS. En parallèle, je réalise plusieurs formations en parentalité bienveillante.  Au fil des années, je me forme à des outils de gesion des traumas :  l’EMDR à intégrativa et l’ICV à Double Hélice.

En janvier 2012, je me lance dans la grande aventure en créant « L’arbre qui pousse » en Province de Luxembourg en Belgique C’est un cabinet de ressources familiales où les parents ou professionnels peuvent y trouver des repères pour une éducation empreinte de bienveillance. Je rejoins également L’Envol-adoption et l’organisme agréé d’adoption «A la croisée des chemins» en tant que psychologue clinicienne. J’anime des ateliers de soutien à la parentalité, des ateliers pour professionnels, des supervisions. J’ai le plaisir aussi de développer une consultations centrée sur les liens parent-enfant. Progressivement, j’y accueille aussi des adolescents et des adultes ayant vécus des traumas.

En 2021, je suis très heureuse de venir compléter l’équipe de la Maison de l’Adoption à la Croix-Rouge Luxembourgeoise. C’est un réel plaisir de pouvoir partager ma pratique clinique au sein d’une équipe tant dans l’animation d’ateliers auprès des parents adoptifs que dans le suivi psychothérapeutique d’enfant, d’adolescents et d’adultes en lien avec l’adoption.

Mes forces

  • Un parcours atypique où j’ai une expérience qui me permet de
    • m’adresser tant à des familles qu’à des professionnels de la petite enfance;
    • réaliser un travail en individuel ou avec des groupes
  • Une expérience de vie où j’ai traversé des obstacles en tant que femme et en tant que mère.
  • Un engagement sociétal : je désire soutenir chez l’enfant d’aujourd’hui le fondement de la sécurité intérieure et la confiance en soi nécessaires à l’adulte créatif, sociable et responsable de la société de demain.

Pourquoi t’engager dans Taking Care ?

« Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin. »

C’est au cours d’une formation en attachement que je rencontre Laurie. J’ai continué à avoir des échanges avec Marie après mon mémoire. Elles me présentent le projet de Taking care lors d’un colloque. Je suis séduite d’emblée par l’approche de Taking Care qui rencontre mes valeurs et préoccupations.

En effet, les nombreuses demandes arrivant à « L’arbre qui pousse » me confortent dans l’idée que les repères et outils issus de la théorie de l’attachement peuvent répondre aux besoins immenses des professionnels d’aujourd’hui tant au niveau théorique que dans des applications pratiques. Ma petite structure ne peut répondre suffisamment à ces appels. Le projet de Taking Care me motive d’emblée.  L’accueil chaleureux  et bienveillant de l’équipe me confirme que nous avons un bon bout de chemin à réaliser ensemble.

Qui es-tu ?

Je suis Morgane Payot, psychologue clinicienne et Docteure en Sciences Psychologiques. 

Quel est ton parcours professionnel ?

J’ai réalisé des études de Psychologie à l’Université de Liège. Durant celles-ci, je me suis orientée vers une spécialisation dans l’enfance et le soutien à la parentalité.  

Une fois diplômée, j’ai réalisé une thèse de doctorat, sous la supervision de Marie Stievenart, sur la question de la prosocialité limitée chez les enfants de 4 à 9 ans, en lien notamment avec l’attachement et l’empathie. Ce phénomène étant peu connu, cette thèse m’a donné envie de sensibiliser les professionnel.les de l’enfance à ce phénomène et à ses enjeux. 

En parallèle, j’ai réalisé des consultations à la Clinique Psychologique et Logopédique Universitaire (CPLU) où je rencontrais des enfants avec des difficultés de comportement externalisé et/ou internalisé ainsi que des difficultés d’attachement. Je réalisais également des bilans psycho-affectifs, des bilans multidisciplinaires pour la détection du haut-potentiel et du soutien à la parentalité. J’ai également eu la chance d’accompagner des étudiants de Master en psychologie dans leur réflexion clinique et la construction de leur identité professionnelle, que ce soit via des séances théoriques portant sur l’évaluation et l’intervention ou dans des séminaires d’accompagnement de stage. Durant ces 5 années, j’ai également profité de chaque occasion de formation et de rencontre avec d’autres professionnels afin de développer toujours plus mes connaissances et compétences. J’ai ainsi développé un grand intérêt pour les théories de l’attachement et du trauma, qui me semblent centrales pour la compréhension des situations des familles qui me consultent.  

Ma thèse s’étant finie il y a quelques mois, je profite de cet entre-deux pour recharger mes batteries, suivre des formations et construire la suite de mon projet professionnel. Celui-ci s’articule(ra) autour de trois axes : la pratique clinique, la formation des (futur.es) professionnel.les et la sensibilisation du grand public. Il me tarde de développer progressivement tous ces axes afin d’avoir une pratique variée, enrichissante, et pleine de sens. 

 

Pourquoi t’engager dans le projet Taking Care ?

Les différentes expériences que j’ai vécues jusqu’à présent m’ont donné le goût de transmettre mes connaissances, d’accompagner les futur.e.s professionnel.les dans leurs apprentissages et leur raisonnement clinique, et m’ont démontré à quel point le partage d’expériences et de connaissances est riche pour notre pratique. En outre, quand on sait que Marie a été ma maître de stage, ma promotrice de mémoire puis ma promotrice de thèse, et que Laurie a été la première psychologue que j’ai accompagnée lorsque j’étais en stage, il devient facile de comprendre pourquoi je rejoins Taking Care. C’est avec grand plaisir et honneur que je rejoins cette aventure pour apporter ma petite pierre à l’édifice de la formation et de l’accompagnement des professionnel.les. « 

 

Qui es-tu ?

Je suis Morgane Steffen, psychologue clinicienne et psychothérapeute. Je suis maman des jumeaux et passionnée de voyage.

Quel est ton parcours ?

Après mes études de psychologie à l’université de Liège en 2011, j’ai complété ma formation par un master complémentaire en psychothérapie à l’UCL et j’y ai rencontré Laurie. Très rapidement, le courant passe très bien entre nous et la complicité s’installe. Mon parcours de psychologue clinicienne va alors débuter grâce à elle  puisque je reprends la fonction de Laurie dans un service de santé mentale de l’AIGS  et le suivi d’adolescents primo-consommateurs.  C’est une problématique qui m’a toujours beaucoup intéressée et qui a débuté lors de mes stages dans un centre résidentiel de cure et postcure. Je vais travailler autour de cette problématique pendant plusieurs années et étendre mon activité aux adultes consommateurs dans un service de santé mentale à Verviers. Parallèlement, je développe mon activité de psychologue à titre d’indépendante complémentaire.

J’interviendrai aussi en prévention dans les écoles et développerai des formations à destinations de (futurs)professionnels de l’aide et du soins.  En effet, je suis convaincue que le « traitement » est une activité parmi d’autres tout aussi importantes et qui se situent sur un continuum allant de la prévention, au traitement, à la réhabilitation et au rétablissement.

Curieuse, j’accepterai de participer à la construction d’une maison d’accueil pour femmes et enfants victimes de violence intrafamiliale. Ce sera pour moi une seconde révélation. Mes formations vont alors progressivement s’orienter vers la prise en charge des traumatismes, notamment au travers de l’hypnose et de la thérapie sensori-motrice..

Enfin, dans un souhait de participer à l’avenir de la profession des psychologues cliniciens et dans l’idée de sortir de sa zone de confort, j’ai assumé entre 2019 et 2023 une fonction d’expert pour le gouvernement fédéral au sein du SPF santé publique. Ce fut une expérience très enrichissante qui m’a permis de mieux cerner les objectifs des réformes de soins en santé mentale, le paysage institutionnel et l’organisation politique, les ressources existantes, les fédérations,…  Je ressors grandie de ces 5 années intenses avec un sentiment de travail accompli et la conviction que nos politiques sont sur la bonne voie, que la santé mentale va continuer à être intégrée dans les réflexions futures, et ce, quel que soit le niveau ou le champ de compétence. Je souhaite à présent réorienter ma carrière en étant plus en contact avec le terrain et aussi plus disponible pour mes proches.

Pourquoi veux-tu participer activement à l’aventure Taking Care ?

La formation, la transmission, le partage, l’envie de faire évoluer les choses sont des moteurs pour moi. Alors lorsque Laurie m’a parlé de la création de Taking Care, j’ai tout de suite su que cela me plairait aussi. Mais j’étais bien trop occupée dans ma fonction au SPF. Il m’a fallu un peu de temps pour faire ce cheminement, me reconnecter à ce qui m’anime vraiment et oser franchir le pas. J’ai donc officialisé mon souhait de rejoindre l’équipe l’été 2023 et  je suis enchantée qu’une première collaboration soit déjà prévue au printemps 2024. Je suis certaine que c’est le début d’une nouvelle expérience épanouissante dans une équipe bienveillante.  

Qui es-tu ?

Je suis Stéphanie Roiseux, Psychologue Clinicienne.  Je suis mariée et maman de trois enfants de 22 ans, 20 ans et 17 ans.

Quel est ton parcours professionnel ?

Mon parcours professionnel a débuté par une petite vingtaine d’années aux Ressources Humaines de l’UCL, dans l’organisation des formations du personnel.  Celui-ci m’a permis d’être déjà dans la relation d’aide et mon parcours de vie m’a, quant à lui, offert la possibilité de m’intéresser à la psychologie.  Envie de donner un autre sens à mon orientation professionnelle, c’est donc en 2015 que je m’installe à nouveau dans les amphithéâtres de l’université de Liège pour 5 ans.

C’est durant ces 5 années que j’ai le plaisir de rencontrer Marie Stiévenart, responsable académique du service de psychologie de l’enfance et chargée de cours.  Cette rencontre sera déterminante dans la suite de mon parcours. D’une part, je choisirai de me former plus particulièrement à la psychologie de l’enfant et de l’adolescent. D’autre part, je réalise mon stage de Master 2 dans son unité de recherche et à la CPLU, ce qui me permet notamment de réaliser mon mémoire sur la clinique de l’attachement sous la supervision de Marie.  C’est aussi lors de cette expérience que j’ai le plaisir de rencontrer Catherine Van Hove.

Ma profession de psychologue débute pour deux ans aux côtés de Catherine dans le domaine de la périnatalité et la prise en charge de l’enfant de 0 à 5 ans et de ses parents.  Durant cette période, je me suis enrichie dans l’évaluation et la prise en charge de la relation entre l’enfant et ses parents.  Je me suis ainsi formée aux outils d’évaluation spécifiques à la périnatalité et la petite enfance et à divers outils thérapeutiques comme la Guidance Interactive.

En parallèle, je démarre une activité complémentaire dans un cabinet privé. Cette pratique me permet d’intervenir auprès d’enfants plus grands et des adolescents. Depuis janvier 2023, je me consacre à titre principal à cette activité entre deux cabinets.  Je me forme alors au burnout parental et à l’hypnose conversationnelle.

Depuis novembre 2023, je suis installée dans un centre médical où j’ai la chance de travailler à nouveau aux côtés de Catherine.

 

Pourquoi t’engager dans Taking Care ?

La clinique de l’attachement ayant tissé un lien entre Marie et moi, c’est avec joie que j’ai accueilli sa proposition de rejoindre l’équipe Taking Care.  L’idée de travailler à nouveau avec elle me réjouissait et l’envie de partager mes connaissances, mon expérience clinique et de prendre soin des acteurs de soins de santé donnaient un sens supplémentaire à mon métier.  Par ailleurs, cette nouvelle activité me donne l’opportunité de grandir au travers d’échanges très riches, tant avec mes collègues de l’équipe de Taking Care qu’avec les intervenants rencontrés sur le terrain. 

La boucle est bouclée. Avec Taking Care, je retourne à mes débuts.  Me voilà à nouveau dans la formation mais ici avec un autre rôle, non pas celui d’organiser mais de partager et de prendre soin.

 

 

Qui es-tu ?

Je suis Catherine Van Hove, psychologue clinicienne, mariée et maman de 3 grands enfants de 27, 25 et 18 ans.

 

Quel est ton parcours professionnel ?

Après un premier parcours professionnel en tant qu’assistante sociale dans un service d’accueillantes d’enfants conventionnées (ONE), j’ai décidé d’entreprendre, en 2014, un master en sciences psychologiques. Grâce à cette reprise d’études, je souhaitais donner un autre éclairage à la relation d’aide que j’avais expérimentée pendant une vingtaine d’années.

J’ai ainsi débuté ma carrière de psychologue clinicienne en 2018. J’ai tout d’abord travaillé durant 4 ans dans le domaine de la périnatalité et la prise en charge de parents et de leurs jeunes enfants (0-3 ans). En parallèle, j’ai travaillé à partir de 2019 au service de Clinique et Psychopathologie de l’enfant de l’Uliège, sous la direction de Marie Stievenaert, dans un premier temps. J’y ai principalement accompagné les étudiant.e.s durant leur stage et dans le cadre des séminaires d’accompagnement de stage. Pendant cette période, j’ai développé mes connaissances sur le développement de l’enfant et la théorie de l’attachement et ainsi pu transmettre aux étudiant.e.s des apports théoriques. Cette expérience m’a aussi permis de rencontrer Stéphanie Roiseux, alors étudiante dans le service … les bases de notre amitié et de future collaboration étaient lancées.

Je me suis formée aux outils d’évaluation spécifiques à la périnatalité et la petite enfance ainsi qu’à l’outil thérapeutique de la Guidance parentale interactive et du Burn-out parental. J’ai également une attention particulière au trauma complexe, pour lequel j’envisage de me former.

Aujourd’hui l’aventure universitaire s’est clôturée, même si je continue à encadrer les séminaires d’accompagnement de stage, et l’essentiel de mon activité s’articule autour des consultations auprès de (jeunes) enfants et de leurs parents à la CPLU de l’ULiège et dans un centre médical où j’ai rejoint Stéphanie depuis novembre 2023.

 

Pourquoi t’engager dans le projet Taking Care ?

Grâce à mon expérience en tant qu’assistante à l’ULiège, j’ai découvert que l’accompagnement de professionnels en devenir et la transmission me plaisait beaucoup. Il me tenait donc à cœur de poursuivre ce chemin. C’est après un échange autour d’un café avec Laurie Loop lors d’un colloque que l’idée de rejoindre TC a germé… En effet, au travers des activités de TC, je pourrai poursuivre cette aventure entourée d’une équipe bienveillante, dynamique et soucieuse d’enrichir son travail.

Qui est-tu ?

Nathalie Franck

Quelle est ta formation ?

Je suis secrétaire indépendante.

Pourquoi t’engager dans le projet Taking Care ?

C’est début 2023 que l’aventure a commencé pour moi.

Laurie m’a contactée car elle était en surcharge de travail administratif.

Nouveau défi pour moi, travailler dans un domaine que je ne connaissais pas du tout.

Au fil des semaines, j’ai découvert un univers incroyable, avec des collègues sympathiques et bienveillantes.

J’essaie de leur apporter toute l’aide nécessaire dans les meilleurs délais.

Qui es-tu ?

Je suis Emily Delespaux, docteur en psychologie et psychothérapeute en centre thérapeutique et en cabinet privé. Je suis maman de deux jeunes enfants.

Quel est ton parcours professionnel ?

Après une licence en psychologie clinique, j’ai souhaité approfondir certaines questions de fond et poursuivre différents travaux de recherche à l’université.

 

J’ai ainsi eu l’occasion de travailler en équipe avec des chercheurs et professeurs spécialisés dans des domaines tels que les émotions, les relations parents-enfants, les séparations/deuils/traumas, le stress, le burnout,…

 

Parallèlement, je me suis formée à la psychothérapie (évaluation et intervention) de façon à pouvoir accompagner les personnes en difficultés directement sur le terrain. J’exerce depuis maintenant plus de 10 ans en équipe pluridisciplinaire (Centre de guidance, Planning familial, Consultations Psychologiques Spécialisées – émotions et parentalité (UCL)), et en cabinet privé.

 

Enfin, je poursuis les échanges avec différents « praticiens-chercheurs » tout en étudiant la littérature actuelle. Aujourd’hui, les découvertes en psychologie explosent et les connaissances qui en découlent sont vraiment éclairantes. Selon les besoins, j’analyse, je sélectionne et je transmets ces nouvelles données dans le cadre de mes consultations cliniques ou bien dans le cadre de conférences ou de journées d’étude en tant que formatrice (public tout venant ou professionnel).

 

 

Pourquoi t’engager dans Taking Care ?

J’ai toujours à coeur de pouvoir apprendre, évoluer et surtout partager. J’ai rencontré Laurie et Marie il y a plus de 10 ans lors de nos thèses respectives ainsi qu’aux Consultations Psychologiques Spécialisées parentalité (UCL). J’apprécie leur rigueur, leur enthousiasme et leur dynamisme. Je suis ravie de pouvoir continuer à collaborer avec elles et leur équipe dans le cadre de leur projet Taking Care.

 

Qui es- tu?

Je me présente, je m’appelle Sandrine Teheux. Je suis mariée et belle-maman de 2 grands enfants ! Je suis éducatrice spécialisée en accompagnement psycho-éducatif.

Quel est ton parcours professionnel ?

L’Aide à la Jeunesse est un secteur qui m’intéresse fortement pendant mes études. J’effectue mon stage à « La Frênaie », un SRG situé à Liège, qui accueille des enfants âgés entre 3 et 6 ans. L’équipe base leur pratique sur la pédagogie « Pikler-Loczy ». Son objectif est de viser une diminution de l’impact de la vie en collectivité sur les troubles de l’attachement par l’application de plusieurs principes au quotidien. L’essentiel devient alors de permettre la restauration d’un sentiment de sécurité chez un jeune enfant « abîmé ». Cette façon de faire me séduit d’emblée, cela donne du sens à ma pratique. 

Depuis 2009, j’y occupe le poste d’éducatrice spécialisée. Je prends beaucoup de plaisir à suivre de nombreuses formations en collaboration avec Pikler France. Le quotidien avec les enfants est alors rythmé, souvent éprouvant mais tellement riche ! Parallèlement, de nombreuses adaptations doivent être faites (agrandissement du bâtiment, réflexion sur les groupes de vie, évolution de notre tranche d’âge) et l’équipe s’inscrit dans une réflexion continue basée sur la remise en question et l’ouverture.

En 2014, ma directrice me propose un poste différent : l’accompagnement des visites familiales. D’abord, à temps partiel en continuant ma fonction d’éducatrice dans le groupe de vie. Ensuite, depuis 2020, à temps plein. C’est un nouveau challenge que j’accepte immédiatement. Je découvre alors un angle complètement différent de la vie de l’enfant que j’accompagne quotidiennement. Ma nouvelle fonction comprend la tenue d’entretiens avec les familiers, le soutien à la parentalité à la suite d’un parcours de vie souvent chaotique, le développement d’une relation de confiance avec l’enfant pour lui permettre de vivre au mieux ce temps de rencontre, mais également avec le parent afin de permettre la mise au travail. L’objectif étant l’élaboration d’étapes visant la (re)construction d’un lien sécure entre l’enfant et son parent. C’est aussi respecter le rythme de la dyade, le temps dont a besoin la famille pour retrouver cette base sécure.

Je trouve énormément de plaisir dans cette nouvelle fonction. Ma sensibilité, mon sens du contact, ma capacité d’écoute et d’observation sont alors mis au service de la famille. C’est rejoindre l’intimité, parfois l’intimité du chaos, pour soutenir une relation meilleure à l’avenir. Pour cela aussi, je m’inscris dans une dynamique de formation continue afin de m’outiller et de nourrir ma pratique (visites encadrées, approche systémique, outils ludiques d’entretiens, etc.). 

En septembre 2023, je décide de commencer un Master en Sciences de l’Éducation  à l’Université Catholique de Louvain-La-Neuve. Cette envie existe en moi depuis plusieurs années, j’ai envie d’enrichir mon expérience et de nourrir ma réflexion. J’ai donc décidé de me lancer ! J’aime mon travail à la Frênaie, mais le contact permanent avec un public en souffrance peut être rude. Ainsi, j’ouvre le champ des possibles vers d’autres fonctions pour la suite de ma carrière.

Pourquoi t’engager dans Taking Care ?

J’ai rencontré Laurie Loop lors d’une supervision d’équipe et d’une formation sur le trauma. Ces moments ont été riches d’échanges, d’apprentissages et d’une grande qualité. Lorsque Laurie m’a proposé de réfléchir à l’élaboration d’une formation, j’ai été très touchée par cette marque de confiance. La possibilité de partager mon expérience et d’aller à la rencontre d’autres personnes du secteur est pour moi une grande chance. C’est avec une belle motivation que j’ai accepté sa proposition et que je me réjouis de vous rencontrer !